Rencontre sectorielle de l’industrieLe GICAM propose des voies pour la protection et la promotion de l’industrie locale

Le GICAM propose des voies pour la protection et la promotion de l’industrie locale

Le jeudi, 26 janvier 2017, la promotion et la protection de l’industrie camerounaise étaient à l’ordre du jour lors de la première rencontre sectorielle de l’année. Thème de la rencontre : « L’industrie camerounaise : contraintes et perspectives ».
La journée a été articulée autour de trois temps forts : une séquence protocolaire d’ouverture, une autre réservée au diagnostic et à la vision de l’industrie camerounaise et, enfin, une séquence pour l’examen du projet de gestion collective des déchets d’emballage non biodégradables issus de la consommation des biens ou services des entreprises.
La cérémonie d’ouverture a débuté par une allocution du secrétaire exécutif du GICAM qui, au nom du président du Groupement, a souligné le caractère capital de la rencontre.
La deuxième séquence a donné lieu à quatre interventions dont une sur l’état des lieux global de l’industrie camerounaise, une portant sur le focus sur la filière des huiles végétales, le témoignage d’une entreprise de cette même filière et la présentation de la vision de l’industrialisation du Cameroun par l’inspecteur général du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique.
La dernière articulation de la rencontre a été marquée par la présentation d’un projet de gestion collective des déchets d’emballages non biodégradables générés par la consommation des biens ou services des entreprises.
En effet, suite à la nouvelle réglementation interdisant les emballages non biodégradables de faible épaisseur et obligeant chaque entreprise à disposer d’un plan de gestion pour les déchets issus desdits emballages, le GICAM a jugé utile de proposer une solution qui consiste à mettre les efforts en commun pour la gestion des déchets.
Plus exactement, la gestion collective des déchets est une initiative commune au GICAM et à l'AC2P qui vise à accompagner les entreprises soumises à l’obligation de gérer les déchets d’emballages non biodégradables que génère leur activité, avec plus d’efficacité et à moindres frais, sans pour autant être directement engagées dans la gestion de déchets. Ainsi, elles pourront se concentrer sur leur cœur de métier qui est de produire des biens ou des services.

De façon simplifiée, le projet peut être résumé de la manière suivante :
les entreprises créent un fonds commun de gestion des déchets dans lequel la contribution de chaque entreprise est proportionnelle à la quantité de déchets d’emballages non biodégradables qu’elles émettent;
l’association des entreprises ainsi constituée contractualise la gestion de leurs déchets avec les structures agréées par le MINEPDED qui seront chargées de la collecte et du traitement ou recyclage de ces derniers ;
le ministère en charge de l’Environnement cautionne et encourage ce système de gestion collective comme plan de gestion pour les entreprises faisant partie du système. Il accorde les appuis nécessaires pour le fonctionnement du système ;
les collectivités territoriales décentralisées accompagnent cette initiative en étant le relais auprès des populations. Elles mettent à disposition des facilités nécessaires au fonctionnement du système (espaces de stockage…) ;
une commission de surveillance paritaire est mise sur pied pour la surveillance et la régulation du système.
Après présentation de ce système, un responsable du MINEPDED a insisté sur l’extension de cette initiative à tous les autres types de déchets, ce qui pourrait, d’après lui, déboucher sur la création d’une bourse de déchets.
La rencontre s’est soldée par une série d’échanges qui ont permis de retenir un certain nombre de résolutions et recommandations pour la protection de l’industrie locale.



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