Point de presse Le GICAM fait sa rentrée 2018

 Le GICAM fait sa rentrée 2018

Après une réunion, le 10 janvier 2018, avec les présidents et vice-présidents des commissions de travail du GICAM afin de donner les orientations de l’action du Groupement pour cette nouvelle année, le président Célestin Tawamba a tenu à partager la vision du GICAM pour 2018 avec les médias.

Cela a été réalisé à la faveur d’un point de presse tenu deux jours plus tard au siège du Groupement. Célestin Tawamba était accompagné de ses deux vice-présidents, Sanda Oumarou et Emmanuel de Tailly et des conseillers Marie Mélanie Bell Théophile Moulong, André Kwam et Olivier Eldin.

Au programme de cette rencontre : l’analyse de la situation économique du pays par le GICAM ; le bilan des six premiers mois de l’équipe « GICAM en action » à la tête du Groupement ; les principales orientations de l’action du GICAM pour 2018. Concernant ce dernier point, les actions du Groupement au cours de l’année 2018 resteront axées sur la construction d’un GICAM de services, d’influence et d’intelligence économique.

Ainsi, l’offre de services sera complètement revisitée dans l’optique de renforcer l’accompagnement des entreprises, spécialement les PME. « Notre Business Advisory Services sera notamment reconfiguré en un véritable centre de développement des entreprises et sera le support d’un large éventail de services à valeur ajoutée au bénéfice des PME » , a précisé Célestin Tawamba.

Par ailleurs, « l’interaction avec les fédérations professionnelles spécialisées et le rapprochement entamé avec les autres organisations du secteur privé et les chambres consulaires seront poursuivis, dans l’objectif de construire un patronat uni, plus fort et plus représentatif », a ajouté le président.

Autres points inscrits à l’agenda 2018 : une revue en profondeur des conditions du dialogue public-privé en vue de le rendre utile et efficace, le renforcement de l’industrie locale, la poursuite de la lutte contre le commerce illicite, la promotion de la bonne gouvernance et de l’éthique en affaires et la protection des filières d’excellence.

D’un point de vue technique, le GICAM produira également un ouvrage phare : un livre blanc sur l’économie camerounaise, qui servira à des fins de plaidoyer. Enparallèle, le groupe de travail institué au sein du Groupement afin de proposer une fiscalité tournée vers le développement dévoilera le résultat de ses travaux. Cette nouvelle vision devrait également permettre de faciliter la collecte des impôts et élargir l’assiette fiscale.

Au menu des échanges qui ont suivi la communication du président, les points suivants : le remboursement de la dette étatique envers les PME, l’accès au financement de ces dernières suite au message de fin d’année 2017 du président de la République, l’opportunité d’un APE avec le Nigéria et la relance de l’Union des Patronats d’Afrique Centrale (UNIPACE), entre autres sujets.

S’agissant du financement des PME, le président du GICAM propose l’instauration d’un fonds de garantie pour ces entreprises. Un projet d’une telle nature a d’ailleurs été amorcé par la précédente équipe dirigeante du Groupement. De plus, Célestin Tawamba suggère de mettre en place un programme d’accompagnement des promoteurs d’entreprise, notamment dans le montage de leur projet, élément capital très souvent mal exécuté et qui conduit généralement au refus des banques d’attribuer des prêts.

Pour clore le volet des PME, un séminaire sera organisé à leur attention afin de faciliter leur compréhension de l’Accord de partenariat économique signé avec l’Union européenne.

A la fin du point de presse, le président du GICAM a émis le vœu que « le dialogue public-privé soit plus productif et la collaboration plus sincère ». « Une Economie forte, c’est un Etat fort », a-t-il ajouté en guise de conclusion.



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